mardi 13 mai 2008

Violences Urbaines et Arabe Strait


Les "violences urbaines", c'est le truc qui a longtemps fait peur à la France, et continue à faire trembler certains. A en fermer les volets, à en voter Le Pen.
Le filon semble quelque peu épuisé, les médias on abruti 60 millions de personnes avec ce sujet dans les 2000's, et maintenant la terreur, l'ennemi public numéro 1: c'est le prix des pâtes!
En attendant, ça continue sûrement de se buter en bas des blocs, enfin ça il n'y a aucun moyen de le savoir à moins d'y habiter ou d'éplucher les articles de faits divers.
Bref.
Toujours est-il que certains arrivent à tirer des choses de cette puissance urbaine, d'un point de vue artistique. Comme Marjane Satrapi dans Persépolis se marre avec le Téhéran de 78', Kourtrajmé (collectifs de jeunes réalisateurs, acteurs, producteurs) eux, se marrent avec l'Ile de France de 08'. Ça a aussi un goût de Révolution (islamique ou non), en tout cas, c'est brut, sauvage, dérangeant, hip-hop, vrai, exagéré, drôle. Dans la mouvance de La Haine, la génération Kassovitz/Cassel/Chapiron/Gavras se déchaine sur les écrans depuis 15 ans. Des genres de remix des yeux dans les bleus, sur des français Noirs nés avec des flammes dans les yeux. Pas toujours des chefs-d'oeuvre (Sheitan...), mais il y'a toujours une griffe, un certain style, et surtout un vrai boulot sur l'image et le son. En espérant qu'ils passent bientôt au palier supérieur.

En tout cas les malheurs du temps ont toujours eu tendance à émoustiller les créatifs, et ça c'est une bonne chose. Il y'a toujours moyen de toucher des commission sur ces commotions.
Alors les américains, marrez vous avec le 11 Septembre les mecs! Et arrêtez de nous pondre des conneries avec Nicolas Cage.
Y'a-t-il un pilote dans l'avion?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Personnellement le prix des pêtes m'inspire plus! ;)

Paya a dit…

Normal, quand on habite au Val-Fourré, les violences urbaines, on sature...
On rigole hein!

Anonyme a dit…

What! Tu ose lancer les ostilités ici.

Déjà j'habite pas du tout au Val Fourré pour commencer. C'est totalment un autre monde en comparaison à mon côté de la ville (qui pourrait faire très rire au fond quand on voit la moyenne d'âge des habitants et le noms des rues). D'autres part je ne suis pas sûre que les artistes du Pop Art vivaient tous en banlieu so...