10H02, paupières supérieures qui se décollent des paupières inférieures. Geste désagréable, parfaitement dissymétrique, contre-nature: ça picote.
Courbatures, langue pâteuse, les veines de ma tempe gauche semble interpréter La Cucaracha remixée par David Guetta. "Frog" cérébral, je soufre relativement.
Je regrette déjà cet illicite brouillard et ces gorgées houblonneuses de la veille. Comme toujours.
Tendant ce qui me sers de bras pour atteindre ma lampe de chevet comme si il s'agissait du Saint Graal, je me heurte à un mur, mou. Je réalise tout de suite que ce lit n'était pas la demeure d'un seul homme en ce matin difficile, et c'est sûrement pas plus mal comme ça. Le mur bouge, grommèlement, ou plutôt: doux soupir de réveil dont seules les femmes on les secret. Un homme ne PEUT PAS emmètre de DOUX soupir pendant sa première heure de conscience de la journée, c'est comme ça.
On se demande tout de même quel message a voulu faire passer Diana Ross en chantant Love Hangover...
Nouvelle tentative pour atteindre le "Saint Graal", mais la lumière ne fût pas. Car c'est toujours dans ces moments là que l'ampoule grille. C'est aussi toujours dans ces moments là que l'on veut saisir le portable comme éclairage provisoire salvateur, mais qu'on le fait tomber sous le lit d'un geste maladroit.
Douche à la papaye, étirements, shampooing, locks mouillées (sensation d'une EXTREME "désagréabilité" pour ceux qui savent). I only got 4 minutes, to shave the world. Tic-tac tic-tac. Rasage approximatif, puis je me parfume très légèrement avec un échantillon d'Antidote de Viktor & Rolf, fragrance peu estivale mais ayant apparemment un effet pseudo-aphrodisiaque sur ma personne, j'en use, mais n'en abuse pas.
Crème bleue sur la face, je remercie Nickel d'avoir créer Bonne Gueule, audacieux cosmétique.
Dégâts limités compte tenu des circonstances aggravantes.
J'enfile mes Nike, et file sous la pluie bretonne. Rejetant toute forme de parapluie comme toujours, je subis, les dents serrées. Et puis mes cheveux étant déjà dans un état d'humidité confondante, je relativise. Pourtant dans ma tête le mois de juin c'était: ciel bleu, mer bleue, tes yeux, merde.
S'en suit une série d'évènements banaux (pardonnez-moi cet odieux pluriel, sans doute le moins esthétique de la langue française) mais pour la plupart, inédits dans ma vie.
-J'ai en effet dégusté des Baked Potatoes en guise de déjeuner irlandais dans un pub, en compagnie féminine et plurielle qui plus est. A refaire.
-J'ai trouvé refuge sous un parapluie. Il arborait fièrement en motifs, des cœurs fluos disposés aléatoirement. Quel con. Plus jamais jusqu'au tsunami qui touchera la France en 2057 à cause du réchauffement climatique et de Nicolas Hulot!
- J'ai acheté un vêtement chez H&M.
- Il s'agissait d'une chemise manches COURTES.
- Dans des tons approximativement VERTS!!! Plus jamais...jusqu'aux soldes.
-J'ai raté mon entrainement d'athlétisme pour une bonne raison. En l'occurence: faire savoir à Darty que le batterie Lithium-ion de mon mp3 avait triplé de taille au point de détruire ledit appareil. Leur faire part de mon inquiétude quant à la mini-bombe nucléaire en sursis résidant dans ma poche gauche, pression diplomatique de mon paternel à l'appui. Echec. Et le sacro-saint contrat de confiance? N'achetez plus chez Darty, ou vous aurez à faire à Handicap International!
-Ce même paternel m'a ensuite invité à boire une bière en terrasse, puis d'autres. Avant de m'avouer malicieusement qu'il avait pillé la cave d'un vieux con derrière ce même bar, grands crus de 1946 en prime. Enfin, c'était sous Pompidou. Puis à mon tour de lui avouer d'inavouables choses dont la pathétique existence de ce présent blog, avant qu'il ne réponde parfaitement aux questions qui me turlupinaient dans l'article précédent. Non sans m'avoir auparavant parler d'une des ses collègues de travail avec une insistance suspecte. Ah les hommes. Moment d'ores et déjà d'anthologie.
- J'ai regardé un match de foot TOUT SEUL. Honteux.
- J'ai retrouvé ma Magic Box. Une boite en tissu moche, surmontée d'un éléphant en jade qu'un ami m'avait ramené de Pékin en 1999. Magique cette boite, car elle renferme les secrets les plus intimes. Des dizaines de lettres et mots d'amour collectés du CM2 à la terminale. Croustillant. Un petit bout de papier sur lequel est griffonné de manière maladroite "tu m'aimes: OUI ou NON, entoure la bonne réponse", le genre de mot que la maitresse finit toujours par confisquer et lire à haute voix. Ou bien, une longue déclaration sentimentalo-érotique des 8 pages, un cachet de cire avec une initiale: S, l'écriture plus assurée d'une jeune fille de 16 ans, des extraits de Baudelaire mal choisis recopiés tardivement, de l'insouciance. Ah les femmes. Emouvant.
-Mon cactus est mort de SOIF. Je ne comprend rien aux plantes.
Et je n'ai toujours pas abordé la première page de Lolita. Enfin, il y'a des jours comme ça, où RIEN ne se passe, mais où l'on découvre TOUT.
Courbatures, langue pâteuse, les veines de ma tempe gauche semble interpréter La Cucaracha remixée par David Guetta. "Frog" cérébral, je soufre relativement.
Je regrette déjà cet illicite brouillard et ces gorgées houblonneuses de la veille. Comme toujours.
Tendant ce qui me sers de bras pour atteindre ma lampe de chevet comme si il s'agissait du Saint Graal, je me heurte à un mur, mou. Je réalise tout de suite que ce lit n'était pas la demeure d'un seul homme en ce matin difficile, et c'est sûrement pas plus mal comme ça. Le mur bouge, grommèlement, ou plutôt: doux soupir de réveil dont seules les femmes on les secret. Un homme ne PEUT PAS emmètre de DOUX soupir pendant sa première heure de conscience de la journée, c'est comme ça.
On se demande tout de même quel message a voulu faire passer Diana Ross en chantant Love Hangover...
Nouvelle tentative pour atteindre le "Saint Graal", mais la lumière ne fût pas. Car c'est toujours dans ces moments là que l'ampoule grille. C'est aussi toujours dans ces moments là que l'on veut saisir le portable comme éclairage provisoire salvateur, mais qu'on le fait tomber sous le lit d'un geste maladroit.
Douche à la papaye, étirements, shampooing, locks mouillées (sensation d'une EXTREME "désagréabilité" pour ceux qui savent). I only got 4 minutes, to shave the world. Tic-tac tic-tac. Rasage approximatif, puis je me parfume très légèrement avec un échantillon d'Antidote de Viktor & Rolf, fragrance peu estivale mais ayant apparemment un effet pseudo-aphrodisiaque sur ma personne, j'en use, mais n'en abuse pas.
Crème bleue sur la face, je remercie Nickel d'avoir créer Bonne Gueule, audacieux cosmétique.
Dégâts limités compte tenu des circonstances aggravantes.
J'enfile mes Nike, et file sous la pluie bretonne. Rejetant toute forme de parapluie comme toujours, je subis, les dents serrées. Et puis mes cheveux étant déjà dans un état d'humidité confondante, je relativise. Pourtant dans ma tête le mois de juin c'était: ciel bleu, mer bleue, tes yeux, merde.
S'en suit une série d'évènements banaux (pardonnez-moi cet odieux pluriel, sans doute le moins esthétique de la langue française) mais pour la plupart, inédits dans ma vie.
-J'ai en effet dégusté des Baked Potatoes en guise de déjeuner irlandais dans un pub, en compagnie féminine et plurielle qui plus est. A refaire.
-J'ai trouvé refuge sous un parapluie. Il arborait fièrement en motifs, des cœurs fluos disposés aléatoirement. Quel con. Plus jamais jusqu'au tsunami qui touchera la France en 2057 à cause du réchauffement climatique et de Nicolas Hulot!
- J'ai acheté un vêtement chez H&M.
- Il s'agissait d'une chemise manches COURTES.
- Dans des tons approximativement VERTS!!! Plus jamais...jusqu'aux soldes.
-J'ai raté mon entrainement d'athlétisme pour une bonne raison. En l'occurence: faire savoir à Darty que le batterie Lithium-ion de mon mp3 avait triplé de taille au point de détruire ledit appareil. Leur faire part de mon inquiétude quant à la mini-bombe nucléaire en sursis résidant dans ma poche gauche, pression diplomatique de mon paternel à l'appui. Echec. Et le sacro-saint contrat de confiance? N'achetez plus chez Darty, ou vous aurez à faire à Handicap International!
-Ce même paternel m'a ensuite invité à boire une bière en terrasse, puis d'autres. Avant de m'avouer malicieusement qu'il avait pillé la cave d'un vieux con derrière ce même bar, grands crus de 1946 en prime. Enfin, c'était sous Pompidou. Puis à mon tour de lui avouer d'inavouables choses dont la pathétique existence de ce présent blog, avant qu'il ne réponde parfaitement aux questions qui me turlupinaient dans l'article précédent. Non sans m'avoir auparavant parler d'une des ses collègues de travail avec une insistance suspecte. Ah les hommes. Moment d'ores et déjà d'anthologie.
- J'ai regardé un match de foot TOUT SEUL. Honteux.
- J'ai retrouvé ma Magic Box. Une boite en tissu moche, surmontée d'un éléphant en jade qu'un ami m'avait ramené de Pékin en 1999. Magique cette boite, car elle renferme les secrets les plus intimes. Des dizaines de lettres et mots d'amour collectés du CM2 à la terminale. Croustillant. Un petit bout de papier sur lequel est griffonné de manière maladroite "tu m'aimes: OUI ou NON, entoure la bonne réponse", le genre de mot que la maitresse finit toujours par confisquer et lire à haute voix. Ou bien, une longue déclaration sentimentalo-érotique des 8 pages, un cachet de cire avec une initiale: S, l'écriture plus assurée d'une jeune fille de 16 ans, des extraits de Baudelaire mal choisis recopiés tardivement, de l'insouciance. Ah les femmes. Emouvant.
-Mon cactus est mort de SOIF. Je ne comprend rien aux plantes.
Et je n'ai toujours pas abordé la première page de Lolita. Enfin, il y'a des jours comme ça, où RIEN ne se passe, mais où l'on découvre TOUT.
7,25/10
6,5/10
8 commentaires:
"Il y a des jours comme ça où rien ne ce passe mais où l'on découvre tout"? Vraiment? J'pense que cette phrase et contradictoire quand même non, parce que si tu as découvert des choses c'est qu'il c'est passé des choses non? Éclaire moi, je me perds. Nan j'rigole j'ai compris ce que tu voulais dire par là et tu veux savoir la conclusion que j'en fait? Et bien je trouve que tu as un don particulier pour donner des allures d'importance aux choses les plus banales. Ahah. Genre la conclusion qui a des airs de morale à visé didactique, pourquoi pas...Faudrait t'il tirer un enseignement au fait que tu sois aller chez H&M, ou que tu ai mangé des potatoes?... Non, je charrie. La vérité est que je l’aime bien moi cet article. Il montre que les journées les meilleurs sont parfois les plus simple. Pas besoin de fêtes de ouf, de concerts de bâtard, de rencontres qui marque une vie, de nouvelles qui en bouleverse d'autres, de… (hum, j'arrête là, il vaut mieux) pour qu'une journée soit génial… pas toujours du moins !
Enjoy le taff now !
Il faut vraiment que je pense à m'acheter un appareil photo.
C'est marrant parceque les tiennes s'associent parfaitement à tes textes.
Lolita vaut le détour c'est un classique qd même.
oui alors joli article
j ai lu avec avidité meme alors qu au final on apprend que tu as achete une chemise moche, que tu t es soulé la gueule avec ton père , que tu as mangé des patates et que le matin tu ne sais pas pousser des cris délicats appelant à la copulation
non vraiment bien j ai kiffé
au fait faudrait pt que jtapel
pour te raconter mon séjour londonien
jsui tombé amoureux....
...
de cette ville
et non pas de cette splendide renoi d un metre 60 avec talon qui vit à tours et qui me soul par intermittence
bref
jveux une mise à jour tisuite
alors tu prends ton clavier et tu m ecris un truc
j espere que tout se passe bien à rennes
holla at me son
oui jt obligé de terminer par une phrase kainri du states
Mets toi vite à lire Lolita, je suis en train et j'en suis aux dernières pages, et voir la fin arriver m'attriste déjà. Et sinon, comment peut-on acheter une chemise courte et verte?
Noooon moi j'trouve on te s# trop la biiiiip
Paya c'est juste un mec qu'a du mal à se reveiller, qui écoute Cameo et Cuizi et c'est aussi un aimant à groupies bourgeonnantes.
La conclusion c'est juste que t'as acheté un truc moche chez H&M mais que tu funk tout le monde.
Moi je te conseille les lumières qui s'allument quand tu tapes dans les mains, de mettre un shower cap pour tes cheveux et de faire un procès à Darty...
Une vie banale mais funkyyyyy (tu rends tout extraordinaire Payouninounet)
MO: On voit que tu combles ton envie d'écrire en rédigeant des commentaires fleuves. Inspirée en tout cas, semble-t-il. Mais c'est vrai qu'il n'est pas nécessaire de faire des choses inhabituelles pour ressentir des sensations extraordinaires.
Lyna: Enchanté. Un appareil photo est en effet un investissement utile pour tout bloggeur, pour tout être humain en fait.
David: La copulation matinale, c'est plus vraiment de mon âge. C'est de la folie adolescente ce truc. Quoique. Quant à ce résumé Londonien, c'est pour bientôt amigo
Donutsbaby: Enchanté. Oui, il FAUT que je commence Lolita, mais ça va faire une semaine que j'ai pas lu une ligne à part GQ Magasine. J'ai mis mon cerveau de côté avec le changement de saison. En espérant que cet état végétatif sera provisoire.
Quant à la chemise verte et courte: On devrait créer un décret pour empêcher ce genre de choses. Mais une fois portée, dans un milieu non-urbain (ex: pic-nic dominical entre amis ou autres réjouissances estivales) ce vêtement reste acceptable...Mais je boycotte à nouveau HetM Hommes jusqu'au restant de mes jours.
FunkyIceCold: Bonne analyse de mon escroquerie virtuelle. Tu as très bien compris que j'étais un truand qui jetait des étoiles dans les yeux. Mais suis-je le seul? Et peut-on me blâmer?
Funk-you people!!!!
Monsieur Paya, c'est un véritable plaisir de vous lire...
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